Vendredi 1 juin 2018.

Höfn - Jökulsarlon

 

Cette nuit la brume a envahi le paysage. On ne voit pas plus loin que la lagune et les montagnes ont disparu.

On décide d'attendre que ça se lève. On déjeune vers 13 h, puis on fait les services à l'entrée du camping. L'installation est bien faite et est accessible gratuitement à tous, clients ou non du camping.

Le plafond remonte et les nuages restent quand même accrochés aux montagnes.

On va voir le glacier Hofpellsjökull (quand il y a jökull à la fin, c'est un glacier).

On prend la route 984 vers l'intérieur. Au niveau d'un hot pot (bain chaud naturel), on bifurque vers la gauche pour emprunter une piste normalement réservée aux 4x4, mais roulante (!) sur 3 km.

Le ciel est maintenant complètement dégagé.

A un moment la piste traverse un gué presqu'à sec qu'on pourrait aisément franchir, mais nous jugeons que c'est risqué d'aller plus loin car la piste se dégrade puis se perd dans une plaine caillouteuse.

Nous laissons le camping-car dans un petit chemin et nous nous équipons pour voir de près notre premier glacier. Chaussures de marche, bâtons, chapeau, parka, et en route.

Il reste 1500 m à faire que nous parcourons tranquillement à notre allure.

Le spectacle en valait la peine et on l'apprécie d'autant mieux qu'on a fait des efforts pour y parvenir. J'indique à ceux qui ne nous connaissent pas que nous ne sommes pas de bons marcheurs, même pas des marcheurs du tout !

Nous prenons le temps d'apprécier le moment et nous rentrons au camping-car, toujours à notre allure d'escargot.

Nous revenons par la même piste tout en s'arrêtant au hot pot (dit aussi hot spring ou hot tub) pour voir. Ce sont 5 petits bassins chauds à des températures différentes pour se relaxer. On essaiera plus tard.

On reprend la route n°1 qui devient vite ennuyeuse. On traverse de vastes étendues désertiques. De plus des nappes de brouillard viennent perturber notre itinéraire, jusqu'à ce qu'une éclaircie nous dévoile d'un seul coup le Hvannaldshnukur, sommet de l'Islande avec ses 2119 m, tout de blanc vêtu. On est éblouis par tant de majesté !

le Hvannaldshnukur
le Hvannaldshnukur

On arrive ensuite au Jökulsarlon.

Alors là, c'est la surprise. Malgré la brume qui est revenue, on reste béats devant le lac glaciaire rempli d'icebergs, bleus, blancs, tâchés de noires cendres volcaniques, dont certains atteignent plusieurs mètres de haut. Et encore, on n'en voit que 10%, 90% étant immergés ! 

Le brouillard donne une atmosphère irréelle.

Ces icebergs proviennent du glacier Breidamerkurjökull et sont retenus dans le lac glaciaire par un étranglement et une faible profondeur de la rivière qui mène à la mer.

Nous choisissons le parking du nord pour y passer la nuit, en compagnie de 6 ou 7 CC.

 

Autour de nous il y a des zones de nidification de sternes arctiques et ceux-ci défendent farouchement leurs nids en attaquant en piqué chaque intrus qui ose s'approcher !

Dans le lac glaciaire il y a des eiders et nous apercevons notre premier phoque nageant entre les icebergs. Des grands labbes surveillent pour essayer de voler les petits poissons que pêchent les sternes pour apporter à leur progéniture.

 

Jökulsarlon, parking gratuit. 101 kms (total 1897 kms dont 538 en Islande).


Samedi 2 juin 2018.

Jökulsarlon - Fjallsarlon - Jökulsarlon

 

Nous craignions d'être dérangés par les cris des sternes, mais cela ne nous a pas empêché de passer une bonne nuit.

Comme il n'y a pas vraiment de nuit (le soleil disparaît derrière l'horizon mais la clarté subsiste) les visiteurs vont et viennent jusqu'à une heure avancée de la nuit, mais nous nous sommes mis suffisamment loin pour ne pas les entendre.

 

Les icebergs du Jokulsarlon
Les icebergs du Jokulsarlon

On n'a pas mis le chauffage de la nuit mais on a ajouté une couette. Ce matin la température extérieure est de 5°. La présence des icebergs n'y est pas étrangère.

On lève les stores sur le décor impressionnant des icebergs, on en prend plein les yeux. Le brouillard s'est dissipé, seul le sommet des montagnes reste sous les nuages. Boire un petit café, dans le lit, avec cette vue ! Ouahhh !

On retourne le long du lac pour revoir cette merveille de la nature.

C'est un des plus beaux spectacles que nous n'ayons jamais vu.

Il y a des gens de toutes nationalités, et on parle avec un Australien et des Canadiens ce qui permet de faire des photos réciproques.

Les icebergs doivent diminuer de volume en se brisant et en fondant avant de franchir le canal sinon ils sont bloqués, reposant sur le fond.

Devenus de gros blocs de glace, ils attendent dans ce goulet de pouvoir s'échapper vers la mer au gré des marées. Ils ne peuvent partir qu'à marée descendante, après avoir été soulevés par la marée haute.

Il se produit alors une bousculade d'icebergs, certains se retournant, qui sont emportés par le courant vers la mer. Le spectacle est impressionnant.

Une fois libérés dans la mer, les icebergs devenus gros blocs de glace sont poussés par les courants et les vents sur la plage. Piégés par la marée descendante, ils y restent jusqu'à la prochaine marée haute.

On va les observer sur la plage de sable noir située de l'autre côté de la route.

Il y a beaucoup de monde et des cars entiers de touristes, souvent asiatiques, immortalisent cet endroit.

Il fait maintenant très beau et le sable est même tiède.

On reste déjeuner sur le parking en admirant les blocs de glace de toutes formes. Des têtes de phoques émergent régulièrement de l'eau.

Ensuite on va sur le parking situé au sud du lac, où la vue est globale sur le glacier et les icebergs.

Le lac glaciaire du Jokulsarlon
Le lac glaciaire du Jokulsarlon

On quitte difficilement cet endroit magnifique pour aller à Fjallsarlon qui est aussi un lac glaciaire.

L'endroit n'est accessible qu'après une courte marche de 500 m. Le glacier est magnifique avec ses séracs impressionnants, et le lac glaciaire est là aussi rempli d'icebergs, mais on reste sur une hauteur sans s'approcher.

Après concertation nous décidons de retourner dormir à Jökulsarlon sur le parking de la plage.

Avec la marée tous les blocs de glace ont disparu et la marée montante en ramène même certains vers le lac. Les touristes arrivant à ce moment n'ont que de petits glaçons à photographier !

Face à la plage de sable noir
Face à la plage de sable noir

On reste là toute la soirée amusés par le spectacle gratuit des touristes asiatiques prenant des poses incroyables devant de minuscules glaçons.

 

Jökulsarlon, parking gratuit. 25 kms (total 1922 kms dont 563 en Islande).


Dimanche 3 juin 2018.

Jökulsarlon - Skaftafell

 

Il fait toujours beau ce matin, même chaud ! 16° à 9h30, c'est exceptionnel. C'est même en tee-shirt que Jacques sort prendre de dernières photos.

Nous étions une petite dizaine à dormir sur ce parking super avec vue sur mer-et-glaçons.

 

Nous prenons à nouveau la route en direction de Skaftafell.

 

En chemin nous nous arrêtons à Hof pour voir une chapelle au toit enherbé. Elle est très jolie mais malheureusement fermée. Puis nous nous arrêtons aux vestiges d'un hameau détruit par une éruption volcanique. Rien de spécial à voir que quelques ruines, mais le lieu est reposant.

Quelques kilomètres plus loin une piste caillouteuse de 3 km nous amène jusqu'au pied du glacier Svinafellsjökul.

On est au bord du lac glaciaire et tout près du glacier. Une large allée permet de s'en approcher encore plus, suivie par un petit chemin escarpé.

La vue est splendide.

les lupins s'ouvrent
les lupins s'ouvrent

Depuis quelques jours les lupins s'ouvrent et il y en a partout le long des routes. Bientôt ce seront des champs entiers qui vont s'épanouir. On vous fera des photos !

On arrive en début d'après-midi au camping de Skaftafell. Nous y resterons 2 nuits. C'est un camping de randonneurs avec des expéditions organisées sur les glaciers.

On déjeune (oui, un peu tard mais on a l'habitude) puis on s'équipe légèrement pour aller voir Svartifoss, une des plus célèbres cascades d'Islande dans son écrin d'orgues basaltiques.

Il fait si bon qu'on reste en tee-shirt, tout en ayant pris prudemment un pull dans le sac.

Nous faisons la grimpette à notre rythme (je vous laisse deviner...), nous voyons une première cascade, puis nous sommes récompensés par la beauté du tableau qui s'offre à nous : Svartifoss.

Ce n'est pas la cascade la plus puissante, mais son décor est grandiose.

lagopède alpin
lagopède alpin

Sur le chemin du retour (ça descend donc ça va mieux) un lagopède alpin pose sur un rocher, se laissant photographier à loisir.

 

Skaftafell, camping. 68 kms (total 1990 kms dont 631 en Islande).


grive mauvis
grive mauvis

Lundi 4 juin 2018.

Skaftafell

 

Journée de récupération après les efforts d'hier.

Le temps reste doux et quelques nuages matinaux viennent occuper le ciel.

Le chauffage est coupé.

Nous profitons pour faire différents services, recharger les appareils, regarder les photos, etc. On peut observer des grives mauvis et l'omniprésente bergeronnette.

Dans l'après-midi un pick-up avec cellule s'arrête devant nous et c'est Adrienne et Julien, que nous avions rencontrés sur le bateau, qui sont de passage. C'est un jeune couple du Jura, qui sont en Islande pour la même durée que nous. Ce sont des amateurs de sports d'hiver et ils viennent rechercher de la marche sur glacier et même du ski de randonnée.

Ce n'est pas étonnant qu'on les ait croisés ici !

On échange sur nos expériences pendant un moment puis ils repartent vers leur aventure.

Alternance de nuages et d'éclaircies, puis un petit crachin (première pluie!) en soirée.

Comme tous les soirs le camping, qui s'était vidé au fil des heures, se remplit avec beaucoup de petits fourgons sommairement aménagés qu'on appelle couramment des Kuku-campers, loués souvent par de jeunes couples.

 

Skaftafell, camping. 0 kms (total 1990 kms dont 631 en Islande).


Mardi 5 juin 2018.

Skaftafell - Kirkjubaejarklaustur

 

Cela fait 2 semaines que nous sommes partis de la maison et une semaine que nous sommes en Islande.

Comme d'habitude on prend notre temps et après avoir fait les services du camping-car dans une installation qui n'est pas à la hauteur du tarif demandé, nous quittons à 14 h 30.

Le temps s'est éclairci et il fait 14°.

Nous continuons la route n°1, seule route accessible dans cette zone de déversement naturel des eaux des glaciers et fréquemment recouverte de cendres volcaniques lors des éruptions. Le paysage est monotone, seulement souligné à l'horizon par les chaînes de montagnes au lointain.

monument du Jökulhlaup
monument du Jökulhlaup

Arrêt au monument du Jökulhlaup montrant des morceaux du pont emporté par le déluge. Le Jökulhlaup est le nom donné à une sorte de tsunami inversé puisqu'il va de la terre vers la mer, provoqué par un mélange d'eau, de glace et de rochers lors d'éruptions qui font fondre une partie des glaciers. En 1996, le dernier en date a emporté la route N°1, obligeant les habitants de la partie est de l'Islande à faire un gros détour par le nord pour rejoindre Reykjavik.

Le hameau de Nüpsstadur avec ses cabanes herbues et sa chapelle ne pourra être observé que de loin , car le site, après avoir été abandonné, est maintenant privé.

A Dverghamrar nous parcourons le petit chemin qui traverse un petit canyon formé d'orgues basaltiques, sans grand intérêt que celui de la légende qui veut que ce soit l'habitat d'elfes nains chanteurs.

Foss a Sidu
Foss a Sidu

A quelques centaines de mètres une jolie cascade (Foss a Sidu) mérite une photo, mais là aussi le site est privé et on ne peut pas s'en approcher.

Nous arrivons à Kirkjubaejarklaustur! Je vous avais prévenu pour les noms, mais celui-là est particulièrement gratiné!

Une visite au site de Kirkjugolf pour voir un pavage de basalte affleurant le sol (bof!).

Nous pouvons quand même observer des bécasseaux variables.

Petit détour par le village pour le ravitaillement à la supérette et nous allons au camping Kleifar.

Il y a une partie pour les tentes où les véhicules ne peuvent pas accéder, et de l'autre côté de la route, un vaste espace pour les véhicules, camping-cars, caravanes, etc.

Sanitaires sommaires mais propres, pas de services pour camping-car.

A proximité il y a une petite cascade.

 

Kirkjubaejarklaustur, camping. 78 kms (total 2068 kms dont 709 en Islande).


Mercredi 6 juin 2018.

Kirkjubaejarklaustur - Vik i Myrdal

 

Encore une bonne nuit, malgré les nombreux campeurs venus s'installer au fil de la soirée, jusqu'à une heure avancée de la nuit.

On reprend la route et on s'arrête très vite à une station N1 pour laver le camping-car qui commence à se couvrir de poussières. Dans presque toutes les stations-services, il y a des zones de lavage en libre-service gratuit. Bien sûr c'est un lavage à l'eau claire, mais ça suffit pour redonner une belle allure à nos montures.

lavage en libre-service
lavage en libre-service

Ce matin nous partons à la découverte de Fjadrargljufur, rivière encaissée au fond d'un joli canyon. Il faut emprunter une gravel road de 3 km environ et on arrive à un parking bien rempli où nous avons du mal à trouver une place.

Puis on va sur le chemin qui suit la crête à la découverte de ce beau site. Balade très agréable d'une heure d'autant qu'elle se fait sous un beau soleil et une température idéale de 17°. 

Ce site connaît un tel succès depuis fin 2015, date à laquelle le chanteur canadien Justin Bieber a sorti le clip de sa chanson I’ll Show You filmé à cet endroit, qu'il y a maintenant trop de touristes et le site est fermé avant le 1er juin!

 

 

 

 

  

Retour par la même gravel road où un panneau particulier attire notre attention !

Ça se passe de commentaires.

Sur la route n°1 retrouvée, nous nous arrêtons à Laufskalavarda, lieu où s'érigeait une ancienne ferme dans les années 500... Pour s'assurer d'une bonne route les voyageurs érigeaient un cairn. La tradition s'est perpétuée et les Ponts et Chaussées locaux amènent même des cailloux pour faire de nouveaux cairns.

Plus loin c'est Hjörleifshöfdi, ancienne île dans la mer. Lors d'une éruption les cendres ont fait reculer la mer si bien que cette ancienne île est maintenant au milieu d'un désert de cendres noires. Une grotte sur la face orientée vers la mer est utilisée parfois pour faire des événements (mariage, etc.)

On déjeune sur une aire de pique-nique (il y en a très souvent) et on arrive à Vik i Myrdal dominée par une petite église blanche au toit rouge.

Nous faisons le plein à une supérette Kronan et on va se poser au camping. Nous pouvons observer des bécassines des marais.

En fin d'après-midi nous voyons arriver Aline et J-Louis, accompagnés de leur fille Pascale récupérée à l'aéroport, qui font une escale ici. Nous passons la soirée ensemble.

 

Vik i Myrdal, camping. 91 kms (total 2159 kms dont 800 en Islande).


Jeudi 7 juin 2018.

Vik i Myrdal - Langbrok

 

Temps couvert et venteux, mais on a de la chance, il ne pleut pas alors que le guide du Routard indique que c'est la ville la plus arrosée d'Islande. On quitte Aline et J-Louis qui partent vers l'est, et on va à Reynir, sur la Black Beach, voir les formations basaltiques et la vue sur les Reynisdrangar, dont on raconte que ce seraient des trolls surpris par le soleil et figés là pour l'éternité.

On continue notre circuit par Dyrholaey, le point le plus au sud d'Islande. Promenade sur les falaises et lieu d'observation des macareux, mais on ne les voit que le soir, la journée ils sont en mer pour se nourrir de poissons. La plage est connue pour être une des plus belles plages du monde ! Rien que çà !

Parti seul, Jacques voit un petit mammifère marin mort sur la plage, peut-être un petit globicéphale ?

La route n°1 nous conduit ensuite à la cascade de Skogafoss, puissante qui fait une chute de 62 m dans un jaillissement d'embruns. C'est très beau. Un escalier de 429 marches conduit à son sommet. Jacques s'y attaque. Ce sont les 35 premières marches les plus difficiles, les suivantes... aussi!!!

Nous profitons pour photographier l'huitrier-pie qui nous a tant poursuivis en Scandinavie, nous empêchant parfois de dormir! Ici il est plus discret.

Eyjafjallajökul
Eyjafjallajökul

Nous passons au pied de l'Eyjafjallajökul. Sous cette paisible calotte neigeuse se cache le célèbre volcan dont l'éruption bloqua la navigation aérienne en 2010. Nous voulons visiter le petit musée qui y est consacré, mais il est déjà fermé.

Seljalandsfoss
Seljalandsfoss

C'est encore une cascade qui nous attend, Seljalandsfoss, dont la caractéristique est qu'on peut passer derrière le rideau d'eau, non sans être copieusement arrosé, suivant le sens du vent!

Nous arrivons enfin au camping de Langbrok, un peu à l'intérieur des terres, pour passer la nuit.

 

Langbrok, camping. 122 kms (total 2281 kms dont 922 en Islande).


Vendredi 8 juin 2018.

Langbrok - Skjol

 

Ce matin le temps n'est pas folichon. Ça crachine !

Premières routes sous la pluie et découverte du véritable climat islandais.

C'est à ce moment du voyage que nous avions prévu d'aller au Landmannalaugar, mais nous avons appris que la route qui y mène est encore fermée et n'ouvrira pas avant le 15 juin. Nous abandonnons donc cette option.

Ça nous arrange un peu car on n'était pas sûr que notre camping-car aurait su grimper la piste normalement réservée aux 4x4.

A Hvolsvöllur nous faisons un plein de gazole et des courses au Kronan tout proche.

Il pleut mais ça n'a pas l'air de perturber les Islandais qui ne sont pas plus couverts que la veille et qui restent stoïquement sous la pluie en tee-shirt ou en chemise.

Première visite à un magasin Vinbudin, spécialisé dans les boissons de plus de 2°25.

Jacques achète prudemment quelques canettes de bière. Les prix sont... confortables !

Nous allons manger un hot-dog dans la station-service car ici, comme en Scandinavie, la station-service fait souvent fast-food.

Après le repas nous nous dirigeons vers une ferme ancienne recouverte d'herbe à Keldur.

Pour y accéder il y a quelques kilomètres de gravel road en assez bon état. Belle visite guidée.

Direction les sites du Cercle d'Or.